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Le point de départ des réflexions qui sont menées dans notre centre d'études est l'interrogation entêtante qui devrait tenir éveillé tout honnête Homme : par quel cheminement le monde post-moderne dans lequel nous semblons englués et qui se caractérise, entre autres, par son matérialisme et son individualisme, a-t-il émergé du Christianisme, religion dont l'enseignement paraît être à l'opposé de ces idées ?

Il est en effet indéniable que le monde moderne sort du christianisme, son matérialisme extrême vient du christianisme, son absence de dimension spirituelle vient du christianisme, sa volonté de puissance sort du christianisme, son égoïsme forcené éclot dans la civilisation chrétienne. Cette apparente contradiction devrait faire réfléchir les nostalgiques, les adeptes du « c'était mieux avant », car le monde d'aujourd'hui, dont on voit bien qu'il est engagé dans une impasse, vient précisément, sort exactement de ce monde d'avant.

Nous tenons ici pour une hypothèse différente ; la modernité mortifère n'est sans doute qu'une épreuve, qu'une crise qu'il s'agit d'assumer et de surmonter. Elle était sans doute évitable dans le passé, le résultat n'en est nullement certain pour l'avenir, car l'Homme est libre.

Le travail de notre Centre d'étude est axé sur deux orientations complémentaires :

  • L'histoire a un sens. Et ce pas dans l'acception habituelle du terme qui voudrait qu'un chemin tout tracé soit ouvert qu'il s'agirait de suivre plus ou moins vite, mais avec la signification d'un enseignement. L'Histoire nous enseigne, elle nous guide, nous oriente, nous inspire afin que, avec la grâce de Dieu, les Hommes puissent librement, c'est-à-dire de façon éclairée, user de leur volonté, de leur intelligence et de leurs autres facultés pour choisir leur destin personnel et collectif.

  • La religion – dans l'acception la plus large du terme – est à l'origine de cette crise. Celle-ci ne pourra donc être surmontée positivement que par un retour à la religion et particulièrement par le retour à une organisation théologico-politique de la cité, suivant des modalités nouvelles. Le christianisme est donc regardé ici non comme comme une option spirituelle personnelle, mais comme un projet de civilisation.

Icône de Saint Georges
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