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Dettes!

Dernière mise à jour : 19 mars

Il n'est pas inutile de rappeler que la doctrine catholique traditionnelle a toujours condamner le prêt à intérêt. Pour s'en convaincre il suffit de se reporter à l'encyclique de Benoît XIV vix pervenit dont on trouvera le texte ici (https://laportelatine.org/formation/magistere/encyclique-vix-pervenit-usure-profits-malhonnetes-1745).

Les (auto revendiqués) économistes catholiques libéraux ont souvent argumenté pour leur étrange paroisse en affirmant que l'intérêt permettait de rétribuer le risque. C'est à dire que le capitaliste était payé en fonction du risque de perte de son capital du fait de l’aléa économique. Plus son investissement était risqué plus son bénéfice était potentiellement important ; mais pouvait théoriquement être négatif !

Or l'actualité récente nous démontre in vivo qu'il s'agit d'un argument en bois. En effet la BNS (Banque Nationale Suisse) vient de renflouer la banque privée Crédit Suisse pour un montant de 54 milliards de Francs suisses (soit environ 55 milliards d'Euro) pour éviter la faillite de cet établissement bancaire ! Un nouvel exemple après de nombreux autres de l'adage bien connu : «privatiser les bénéfices et socialiser les pertes». Où est donc la prise de risque lorsque les capitalistes savent - quelques soient leurs erreurs - que l'Etat (c'est à dire in fine le contribuable) finira par payer ? Où est donc la prise de risque ? Où est donc la justification de l'intérêt ?


et dimitte nobis debita nostra, sicut et nos dimittimus debitoribus nostris, et ne nos inducas in tentationem sed libera nos a malo.
et remets-nous nos dettes, comme nous aussi nous remettons à nos débiteurs, et ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal.

RA

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