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Profondeur de la crise

Il n'est pas facile de se rendre compte jusqu'à quelle profondeur il faudrait creuser avant de rencontrer la racine première et unique dont les formes désormais les plus ouvertement négatives aux yeux de tous (…) ne sont que les conséquences naturelles et nécessaires. On « réagit », on « conteste ». Comment pourrait-il en être autrement devant certains aspects désespérés de la société, de la morale, de la politique et de la culture contemporaine ? Mais il s'agit – précisément et uniquement – de « réactions », non d'actions, non de mouvements positifs partant de l'intérieur et attestant de la possession d'un fondement, d'un principe, d'un centre. Or, en Occident, on a trop joué, et trop longtemps avec les accommodements et les « réactions » (…) Les choses sont arrivées à un point tel qu'on se demande aujourd'hui qui serait capable d'assurer le monde moderne, non dans l'un de ses aspects particuliers – « technocratie », « société de consommation », etc. – , mais en bloc, jusqu'à en saisir la signification ultime. C'est de là pourtant qu'il faudrait partir.


Julius Evola, « Révolte contre le monde moderne » ; 1934.




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